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vendredi 14 février 2014

Le coup de coeur de Laurent Gentilhomme



Tuons tout suspens : « Les douze tribus d’hattie » est probablement le meilleur roman étranger de l’hiver. La voix, le style, le souffle d’Ayana Mathis, l’auteure, sont magnifiques quand elle parle de cette grande famille noire américaine, partie du Sud avec pas grand-chose et qui va se construire, se déchirer, éclater sans jamais dénouer totalement le lien tissé par Hattie. Cette mère inflexible épouse August et cinq fils et six filles - plus une petite fille - vont donner naissance à douze tribus improbables, miroirs déformants d’une histoire américaine rarement racontée. Ayana Mathis décrypte les codes de cette saga brinquebalante : « Hattie a un effet néfaste sur ses enfants, c’est d’elle qu’ils apprennent à ne jamais compter sur personne. C’est l’héritage le plus important qu’elle leur laisse. » Ayana est bien la digne fille littéraire de Toni Morrison.
LIRE « Les douze tribus d’hattie », Ayana Mathis, éditions Gallmeister, 314 p., 22,40 €.

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