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vendredi 27 juillet 2012

Questionnaire de Proust (5)


Chaque semaine durant l’été, un écrivain répond à notre variation autour du fameux questionnaire de Proust. Aujourd'hui, Laurence Tardieu.

  • Mon principal trait de caractère : l’obstination
  • Mon principal défaut : ma hantise obsessionnelle d’être en retard
  • La qualité que je préfère chez un homme : l’intuition
  • La qualité que je préfère chez une femme : l’intuition
  • Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : la fidélité
  • Mon occupation préférée : ne rien faire, être simplement là.
  • Mon rêve de bonheur : être auprès de ceux que j’aime, dans un lieu que j’aime, et regarder les visages, écouter les voix, les rires, les silences, et sentir que la vie, c’est là, maintenant.
  • Quel serait mon plus grand malheur ? Qu’on me dise que tout ça, ces trente-neuf années passées ici-bas, n’ont été qu’un rêve.
  • Ce que je voudrais être : celle que j’essaie de devenir.
  • Mes auteurs favoris : Flaubert, Proust, Faulkner, Marguerite Duras, Virginia Woolf, Annie Ernaux.
  • Mon livre de chevet : « Noces » d’Albert Camus
  • Mes héros/héroïnes préférés : je n’aime pas le concept de héros, il rend la vie trop lourde.
  • Mes héros dans la vie réelle : idem.
  • Ce que je déteste par-dessus tout : l’hypocrisie
  • Le don de la nature que je voudrais avoir : savoir raconter des blagues et observer mon auditoire se tordre de rire.
  • Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : celles provoquées par la maladresse et/ou l’émotivité.
  • Ma devise : « Au beau milieu de l’hiver j’ai découvert en moi un invincible été. » (Camus)
DERNIER LIVRE PARU « La confusion des peines », éditions Stock.

vendredi 20 juillet 2012

Questionnaire de Proust (4)


Chaque semaine durant l’été, un écrivain répond à notre variation autour du fameux questionnaire de Proust. Aujourd'hui, Philippe Lacoche.

  • Mon principal trait de caractère : à moitié fou.
  • Mon principal défaut : la connerie.
  • La qualité que je préfère chez un homme : sa part de féminité.
  • La qualité que je préfère chez une femme : sa chute de reins.
  • Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leurs femmes.
  • Mon occupation préférée : faire l'amour.
  • Mon rêve de bonheur : l'amour en boucle.
  • Quel serait mon plus grand malheur ? Ne plus pouvoir faire l'amour.
  • Ce que je voudrais être : Tarzan.
  • Mes auteurs favoris : Hergé, Modiano, Cendrars, Vailland, Calet, Haedens, Blondin, Nimier, Hervé de Chalendar, Besson (Patrick), Montana, Rey (Nicolas), Neuhoff, Laborde (Christian), Authier, Bove, Maupassant, Stendhal.
  • Mon livre de chevet : « Villa triste » de Patrick Modiano.
  • Mes héros/héroïnes préférés : Churchill, de Gaulle, Staline, Roosevelt et tout ce qui a combattu la vermine nazie.
  • Mes héros dans la vie réelle : les femmes qui ont égayé ma vie.
  • Ce que je déteste par-dessus tout : le Nouveau Roman.
  • Le don de la nature que je voudrais avoir : posséder deux nombrils.
  • Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : d'aurtografe.
  • Ma devise : « J'ai fait ce que j'ai pu. »
DERNIER LIVRE PARU « Le dernier hiver de Victorine » (avec Catherine Petit), éditions de La Licorne.

vendredi 13 juillet 2012

Alors, ça se passait comme ça au Central ?


Un œil sur le comptoir, une oreille en salle et l’autre en terrasse. Et c’est tout un univers qui se matérialise grâce à Alain Gerber, chroniqueur avisé d’un quotidien fantasmé. Mais qui apparaît ici dans sa réalité brute. « Le Central » est comme un film choral au scénario sans histoire. Pourtant, ce roman recueille autant d’histoires qu’il existe de personnages. On les suit de l’ouverture à la fermeture du bistrot, unique décor de ces rencontres inattendues ou ordinaires qui font ce qu’est la vie de tous les jours.
Natif de Belfort, Alain Gerber a choisi un endroit qu’il connaît bien. Le Central, place Corbis en plein cœur de ville, existe vraiment. Quant aux personnages, toute ressemblance devrait être fortuite. Quoique… L’action de cette journée, long plan séquence qui se boit d’une traite, se situe il y a cinquante ans. Qui peut bien se souvenir de ce qui se passait ce jour-là au Central ? Justement : Alain Gerber a tout consigné pour mieux le transcrire avec un bel élan littéraire. Les anciens y reconnaîtront le Belfort des années 60. Avec ces lieux rebaptisés tels le « faubourg de Coups de triques » qui désigne l’actuel faubourg des Ancêtres. L’expression avait servi de titre au 4e roman d’Alain Gerber en 1979.
Mais revenons au Central, avec ses banquettes rouges, ses miroirs qui reflètent joies et dérives des consommateurs, et sa terrasse ouverte sur l’ailleurs. Sur ces « gens de l’Est » qui, selon un des protagonistes, ne seraient « pas doués pour la fantaisie » mais n’en gagnent pas moins à être connus. Tous se croisent, parfois sans jamais se parler. Tous se jalousent, s’envient, se cherchent et s’évitent.  Mais Alain Gerber, avec un sens aigu du détail et de la formule mordante, nous permet de lire dans leurs pensées. Tout en truffant son récit de références à la musique jazz qu’il connaît sur le bout des ongles, l’auteur rapporte des brins de philo façon brèves de comptoir : « Le bonheur n’est pas compliqué, si on ne lui demande pas l’impossible ». Hum, alors ça se passait comme ça au Central ?
Thierry Boillot
LIRE « Le Central », Alain Gerber, éditions Fayard, 272 p., 19 €.

Questionnaire de Proust (3)


Chaque semaine durant l’été, un écrivain répond à notre variation autour du fameux questionnaire de Proust. Aujourd'hui, Nathalie Hug.

  • Mon principal trait de caractère : Je suis une femme pressée…
  • Mon principal défaut : un peu soupe au lait
  • La qualité que je préfère chez un homme : sa féminité
  • La qualité que je préfère chez une femme : sa franchise
  • Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leur fidélité, leur indulgence et… leur pinard
  • Mon occupation préférée : faire des câlins à mes enfants
  • Mon rêve de bonheur : retrouver mes disparus
  • Quel serait mon plus grand malheur ? : N’avoir jamais rencontré Jérôme Camut, ma moitié d’orange
  • Ce que je voudrais être : Pégase
  • Mes auteurs favoris : Arturo Perez-Reverte, Théodore Roszak
  • Mon livre de chevet : « Millenium » de Stieg Larsson
  • Mes héros/héroïnes préférés : Lara Croft, Ulysse
  • Mes héros dans la vie réelle : James Cameron, Stephen Hawking
  • Ce que je déteste par-dessus tout : la mesquinerie
  • Le don de la nature que je voudrais avoir : Le sens des couleurs et celui des matières pour peindre comme Dali.
  • Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : l’étourderie et…mince, j’ai oublié !
  • Ma devise : « Vas où tu veux, meures où tu dois. »

DERNIER LIVRE PARU « La demoiselle des tic-tac », éditions Calmann-Lévy.

vendredi 6 juillet 2012

Questionnaire de Proust (2)

Durant l'été, chaque semaine, un auteur répond à notre variation autour du (trop ?) fameux questionnaire de Proust. Aujourd'hui, Gilles Paris.


  • Mon principal trait de caractère : la curiosité
  • Mon principal défaut : trop fonceur, trop excessif en tout
  • La qualité que je préfère chez un homme : la gentillesse
  • La qualité que je préfère chez une femme : la douceur
  • Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : qu’ils le soient restés même si on ne se voit pas aussi souvent que je le souhaiterais
  • Mon occupation préférée : en ce moment ? Facebook !
  • Mon rêve de bonheur : écrire, publier, écrire, publier
  • Quel serait mon plus grand malheur ? être privé d’un sens, odorat, vue…
  • Ce que je voudrais être : ce que je suis
  • Mes auteurs favoris : Tennessee Williams, Françoise Sagan, Grégoire Delacourt, Janine Boissard, Christopher Isherwood
  • Mon livre de chevet : « Portait d’un mariage » de Nigel Nicolson (Stock)
  • Mes héros/héroïnes préférés : Peter Pan, Lisa Lovatt-Smith, Amélie Poulain
  • Mes héros dans la vie réelle : ceux et celles qui donnent tant d’eux-mêmes pour une cause juste
  • Ce que je déteste par-dessus tout : la mauvaise foi et l’hypocrisie (trop fréquents à mon gout dans le milieu de l’édition)
  • Le don de la nature que je voudrais avoir : voler au-dessus des toits de Paris
  • Les fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : celles avouées
  • Ma devise : « Never explain, never complain »
DERNIER LIVRE PARU « Au pays des kangourous », éditions Don Quichotte