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vendredi 30 mai 2014

Belle et Sébastien



Il entre en Italie par Turin, puis plein est vers Ferrare, Rimini, puis plein sud direction les Pouilles, la sublime Ostuni, Tarente, les ruines de Craco, puis il remonte vers Rome. Que cherche-t-il ? Certes, à revenir sur les traces de ses aïeuls qui lui ont transmis « l’amour de l’été, l’amour des ciels et des routes de la Méditerranée ». Même si lui n’a pas quitté cette terre, même s’il ne connaît pas « ce sentiment de l’exil », la nostalgie est là : il se souvient par bribes sensuelles des femmes et des hommes de cette famille, quand le « s » de Berlendis n’avait pas encore été ajouté à leur patronyme. Au fil des haltes, ce n’est seulement une quête des origines qui se fait jour, mais également une mélancolie amoureuse. À Rome, Gianna emporte tout, dans « une nuit d’élans et d’étreintes ». Une nuit dont on ne voudrait pas se défaire. Qui en appelle d’autres, n’est-ce pas Sébastien ? Et Gianna, que veut-elle ?
LIRE « L’autre pays », Sébastien Berlendis, éd. Stock, 76 p., 13 €.

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