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vendredi 1 juin 2012

Vendredi, les coups de coeur des amis

  • de Laurent Gentilhomme : qui était Antonio Meucci, génial Italien passé par la Havane avant de mourir dans la misère, aux Etats-Unis, en 1889 ? Karla Suarez tricote joliment son histoire, située à La Havane en 1993 – au plus fort de la crise économique cubaine - et qui trouve sa force dans cette toile de fond historique passionnante. La rage de vivre, de penser et de rire des Cubains emporte le lecteur (« La Havane année zéro », Karla Suàrez, éd. Métailié, 252 p., 19,50 €).
  • de Jacques Bertho : Peuplé de personnages saisissants avec de sacrées « gueules d’atmosphère » comme Gus, Rambo à la dérive, "Profession balance" de Christopher Goffard (éd. Rivages, 381 p., 10,65 €), roman sombre et âpre, est un cocktail amer et puissant. 
  • du même : Les putes tombent comme des lucioles à Libreville, Gabon. Ce qui accroche, chez Otsiemi,
    c’est la peinture haute en couleurs  de la vie quotidienne librevilloise, la débrouille, les difficultés de s’en sortir, les pesanteurs de la « république tribaliste », l’omniprésente corruption… (« Le Chasseur de lucioles », Janis Otsiemi, éd. Jigal, 202 p., 16 €).
  • de Pierre Maenner : Y a-t-il une vie après le deuil ? Après la mort de celui qui à la maison vous faisait la conversation et servait de miroir à votre propre réalité ? Comment une femme de 60 ans à peine peut-elle survivre à la peine d’un veuvage intempestif, intraduisible, interminable ? Celle-ci ne s’y résout pas ( « Le journal de la veuve », Mick Jackson, traduit de l’anglais par Eric Chédaille, Christian Bourgois éditeur, 273 p., 15 €).
  • d'Anne Vouaux : premières aventures d'Alice Allevi, une jeune interne spécialisée en médecine légale, pathologiquement en manque d’estime de soi, qui multiplie bourdes et gaffes, mais finit par séduire ses interlocuteurs… et ses lecteurs. Passé l’agacement de tenir en mains un remake à la sauce polar de Bridget Jones, le lecteur passe un bon moment avec une héroïne plutôt attachante (« La mauvaise élève », Alessia Gazzola, éd. Presses de la cité, 342 p., 21 €).
© L'Alsace/Le Pays

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