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vendredi 17 mai 2013

La découverte Mark Greene



Dans la nuit du 21 au 22 mars 2013, trois voix alternent : dans le Puy-de-Dôme, celle de Marc Williams, un romancier pour le moins barré, qui a envoyé paître une carrière prometteuse pour s’installer avec quelques dévots de son atelier d’écriture dans un camping abandonné ; à Paris, celle de l’éditeur de ses deux romans, un éditeur désabusé, sans plus aucune illusion sur le milieu littéraire ; et à New York, celle de Felicia, une romancière à succès qui fut, sans trop savoir pourquoi, la maîtresse épisodique de Williams. Le premier raconte une expérience humaine stupéfiante, dérive sectaire pour les uns, forme d’extase pour les autres. Les deux autres cherchent à comprendre comment cet homme, apparemment sans grand charisme, a pu laisser en eux une empreinte indélébile. Au fil d’un suspense improbable, Mark Greene s’autorise l’autopsie de la création artistique. De ce qui nous amène au bout de  nous-mêmes. Brillant.
LIRE « Le ciel antérieur », Mark Greene, éd. du Seuil, 288 p., 19 €.

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