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vendredi 18 juillet 2014

Ce qui paraît



Avec Vincenzo, il faut croire que ce n’était plus possible. Il « l’avait aimée nuit après nuit pendant des années avec la voracité du début », et puis il y avait eu cet enfant qu’ils n’avaient pu avoir. Le fossé s’était creusé. Costanza, la cinquantaine venue, avait regagné Rome. Elle avait rencontré Bruno, un photographe allemand, était devenue son assistante. Et Bruno était mort, lui léguant son ordinateur. Dans un fichier, d’étranges fragments, photos de statues abîmées. Des fragments qui semblent dialoguer avec le mausolée que Costanza visite sans cesse, l’église de la sainte qui porte son nom. Et puis, il y aussi ce mail apparu sur l’écran du PC de Bruno, d’un certain Martin, peut-être le dernier amour de Bruno, peut-être le prochain de Costanza, elle qui semble en plein hiver sensuel. Et tellement en demande. Un merveilleux roman, fragile et envoûtant, sur la nécessité de tirer un trait sur « ce qui paraît ».
LIRE « Un hiver à Rome », Elisabetta Rasy, éd. du Seuil, 114 p., 15 €.

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