Marie a créé une robe de miel. Marie expose à Tokyo.
Marie ne veut plus vivre avec Jean-Philippe Toussaint. Deux mois sans
nouvelles, elle n’appelle pas (lui non plus, d’ailleurs). Marie réapparaît,
pour l’emmener sur l’île d’Elbe, où vient de mourir le gardien de la maison de
son père. Sur l’île, une chocolaterie vient de partir en fumée, et un
mystérieux squatteur occupe la maison familiale. Jean-Philippe suit avec peine
le tourbillon Marie, qui semble « déambuler comme nue à la surface du monde »
dans une successions d’instants, « ruban de vie éphémère, aérien, torsadé,
vain et momentané. » Marie est « superficielle, légère, frivole et
insouciante », mais Marie connaît le don unique de « l’harmonie entre
soi et l’univers ». Et Marie est enceinte.
Une écriture enluminée, splendide, des questions
essentielles, du dépaysement. D’où vient alors ce sentiment de ne jamais être
concerné par « Nue » ?
LIRE
« Nue », Jean-Philippe Toussaint, éd. de Minuit, 170 p., 14,50 €.
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