Roman ou nouvelles ?
Quatre récits se déroulant dans des univers quasi apocalyptiques, et pourtant
si proches de nous. Dans le premier, qui donne son titre au livre, deux individus
marchent dans un pays qui semble dévasté en contournant les gouffres qui
constellent le sol. Leur destination ? Un canal. Dans « Le cours des
choses », un homme a planté une fleur et attend qu'elle pousse. Il
travaille en usine mais un jour, il commet une faute grave. Les choses
poursuivent leur cours.
Dans « La conjecture
d'Olga », un certain Spitz qu'on peut qualifier d’handicapé est soutenu
par deux amis. Les trois - et bien d'autres - travaillent dans un camp. Spitz
finira par trouver une formule mathématique dédiée à Olga, ancienne collègue de
camp. Enfin, Antoine Choplin nous présente un objet inédit, « L'automatophone ».
Au lecteur de cheminer dans ces atmosphères à la fois étouffantes et optimistes
pour l’avenir. Entêtant.
LIRE « Les gouffres », Antoine Choplin, éd. La fosse aux
ours, 132 p., 16 €.
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