1973. Dev Jones, un étudiant, un choisi de bosser pour l’été
à Joyland, un parc d’attractions. Un parc, disons, familial, en bord de mer.
Une ombre plane sur ce parc : un meurtre commis quelques années
auparavant, dans la maison hantée. Le tueur n'a jamais été identifié et,
depuis, la morte hante ce lieu, mais tout le monde ne peut pas la voir. Dev,
lui, intègre fissa la grande famille des forains. La « madame Irma »
locale lui prédit que son chemin va croiser celui d'une petite fille avec une
casquette rouge et d'un petit garçon avec un chien…
Stephen King amorce-t-il un tournant ? Déjà dans son
précédent roman, « Docteur Sleep », il prenait le temps de raconter
une histoire « banale ». Ici, le fantastique, son fonds de commerce,
n’est plus qu'un prétexte. Mais ça reste du Stephen King : quand on
commence, on ne peut plus lâcher le morceau. Et si le vrai fantastique résidait
dans l'écriture même du maître ?
LIRE « Joyland », Stephen King, éd. Albin
Michel, 324 p., 21,90 €.
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