![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHlfM08uWcd8PCj9jY9_XR1oWEu1RibtkSeHa9EP_f5r-2piYsVaYx_y_-GpF9vrLL5T783Jdh1T7SbiasN8coHus34N-2HEzO6a0ZZmlS9BIuzir7PPbsfNzueNp66R4fCqIOP2By-eVj/s1600/LIRE+30+05+couv+r%C3%A9cit+Berlendis+autre+pays.jpg)
Il entre en Italie par Turin, puis plein est vers
Ferrare, Rimini, puis plein sud direction les Pouilles, la sublime Ostuni,
Tarente, les ruines de Craco, puis il remonte vers Rome. Que
cherche-t-il ? Certes, à revenir sur les traces de ses aïeuls qui lui ont
transmis « l’amour de l’été, l’amour des ciels et des routes de la
Méditerranée ». Même si lui n’a pas quitté cette terre, même s’il ne
connaît pas « ce sentiment de l’exil », la nostalgie est là : il
se souvient par bribes sensuelles des femmes et des hommes de cette famille,
quand le « s » de Berlendis n’avait pas encore été ajouté à leur
patronyme. Au fil des haltes, ce n’est seulement une quête des origines qui se
fait jour, mais également une mélancolie amoureuse. À Rome, Gianna emporte
tout, dans « une nuit d’élans et d’étreintes ». Une nuit dont on ne
voudrait pas se défaire. Qui en appelle d’autres, n’est-ce pas Sébastien ?
Et Gianna, que veut-elle ?
LIRE
« L’autre pays », Sébastien Berlendis, éd. Stock, 76 p., 13 €.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire