Une vie en apparence parfaite, enseignante, mariée, un
enfant, Lise a pourtant « pété un câble » et a été admise en maison
de repos à Saint-Libron, un bled et un établissement à vous plonger encore
davantage dans la dépression, d’autant que Lise se lie d’amitié avec Oriane,
une anorexique pour laquelle la souffrance est synonyme de manipulation. Dans
un café de la ville, nos deux « amies » croisent Maxime, le si
séduisant mari de Daisy, une riche Américaine qui se remet d’un terrible
accident de la route. Cet « homme en noir » tourne les têtes de ces
dames… et laisse dans son sillage un parfum de mystère, aussi fascinant
qu’inquiétant.
Michèle Gazier se saisit du fait-divers comme d’une arme
blanche (rougie au feu de la passion) pour brosser le portrait sans concessions
d’une ville de cure et de l’ambiguïté féminine mi émancipée, mi fantasmant sur
une main de fer. Convalescente, oui, la libération de la femme…
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« Les convalescentes », Michèle Gazier, éd. du Seuil, 222 p., 17 €.
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