Le titre résume tout :
le récit circonstancié des années de jeunesse de l'auteur. La suite, en quelque
sorte, de « Quartier Charogne » où Nan Aurousseau racontait son
enfance et son adolescence.
Dans ce nouvel opus, l'homme
rentre dans le dur : il devient voyou, fait de la prison, se reconstruit à
travers le cinéma. On croise Truffaut, Claude Berri, Gainsbourg, pas mal pour
un ex-taulard. Une petite claque par ci (à François Giroud), une autre par là
(à Bertrand Cantat). Une existence haute en couleurs, racontée sans
triomphalisme ni honte. Juste des faits. Avec en filigrane la critique sociale
d'un pays qui sacrifie une partie de ses jeunes, ainsi qu'une dénonciation des
conditions d’incarcération en France. Un livre honnête, une lueur d'espoir pour
ceux qui pourraient désespérer des rails sur lesquels ils sont plantés. Si, il
est (parfois) possible de quitter une voie (qui semble) sans issue...
LIRE « La ballade du mauvais garçon », Nan
Aurousseau, éditions Stock, 333 p., 20 €.
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