Qu’ils soient spectateurs, assistante, serveur, etc., ils
sont tous partie prenante d’un concert du célèbre pianiste Marek Olsberg à la
Philarmonique de Berlin. Ils ne le savent pas encore, mais leur existence va en
être bouleversée. Et cela à cause d’un événement totalement inattendu :
alors qu’il est en train d’interpréter la Sonate pour piano n°29 de Beethoven,
le soliste s’interrompt et… quitte la salle. Le public est incrédule, la star
elle-même ne sait pas pourquoi elle a fait ça. Un besoin peut-être d’en revenir
aux choses simples, une bière par exemple. Ça fait trop longtemps qu’il est
adulé, de quoi vous faire périr d’ennui. Quant aux autres, ses
« victimes » d’un soir, ils vont subir le célèbre « effet
papillon ». Un clavier de piano refermé ici, une claque à votre vie
ailleurs. Un montage savamment orchestré par Alain Claude Sulzer, plein
d’ironie sur nos vies (trop ?) bien rangées.
LIRE
« Une mesure de trop », Alain Claude Sulzer, éd. Jacqueline Chambon,
272 p., 22 €.
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