Après « La demoiselle
des tic-tac » qui se déroulait en 1944, Nathalie Hug nous amène à la fin
de la Première guerre mondiale, reprenant sa réflexion sur la société française
durant les conflits. Nous sommes toujours en Lorraine, un village est en zone
de combats, voué à l'abandon par les autorités. Seules les femmes sont
présentes, décidées à reconstruire leur village. Les hommes reviendront petit à
petit. C’est Louise, 16 ans, qui raconte. Elle a été violée et a été recueillie
par Anne et Vida, deux sages-femmes qui lui enseignent leur savoir-faire et les
rudiments d'une bonne éducation.
Avec une sensibilité
remarquable, Nathalie Hug nous entraîne au cœur de ces foyers, mêlant les
croyances, les doutes, les joies, les cancans, les rapports de force,
l'occupation américaine, les maux à soigner, les amours. On vit le passé… et on
voit à quel point les choses n'ont pas tant changé que cela aujourd’hui.
LIRE « 1,
rue des petits-pas », Nathalie Hug, éd. Calmann-Lévy, 346 p., 18,90 €.
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