Et si Staline n'était jamais
retourné en Russie en 1917 ? La révolution bolchévique n'aurait sans doute
jamais eu lieu. Et, donc, la Première guerre mondiale aurait pris une autre
tournure. L'hégémonie américaine n'aurait pas existé, les centres de pouvoir
seraient restés sur le vieux continent. La Société des nations aurait rempli
son rôle dès le début, la Seconde guerre mondiale aurait été évitée, mais pas
le conflit américano-japonais. L'histoire des sciences aussi aurait été modifiée.
Les personnages célèbres n'auraient pas été les mêmes. Et la France, que
serait-elle devenue ?
C'est l'idée de ce roman
uchroniste, « de la science-fiction dans le passé ». Les auteurs
jouent avec les évènements, les codes en les relisant, en les retissant différemment.
On plonge dans ces pages avec délice en reconnaissant notre histoire mais
réinventée de manière crédible et audacieuse.
LIRE «Il est midi dans le siècle », Michel-Antoine Burnier
et Léon Mercadet, éd. Robert Laffont, 210 p., 18,50 €.
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