Pacho coule des jours
malheureux-mais-on-s’arrange en prison aux Canaries quand il sauve par hasard
la vie de Dimitri, fieffé mafieux ma foi, à la fois originaire de l’espagnole
province de Navarre et de Moscou, ville de tous les excès, Gotham City à la
sauce russe.
Imprévisible
foldingue bandit de grand chemin, Dimitri prend Pacho sous sa coupe quand il
est libéré, et l’entraîne dans un périple délirant et sanglant qui lui fait
croiser une kyrielle de personnages particulièrement hauts en couleurs, et
parfois aussi dangereux qu’impitoyables. Le sens de l’humain, chez les maîtres
de la mafia russe, est très… relatif, les discussions se font volontiers au
calibre, quand on mange, on baffre, et quand on fête, c’est façon bacchanales…
Une manière de
polar dessiné à la Goya, en forçant le trait de manière assumée, d’une
écriture souvent enlevée, ne manquant ni de faconde ni d’esprit, ni d’un
cynisme de bon aloi !
LIRE « Vade retro Dimitri », Juan Bas, éd. du Rouergue, 231 p., 20 €.
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