Foudroyé le 28 février 2013
par un œdème pulmonaire, Daniel Darc avait 53 ans. Quatre mois plus tard, voici
son témoignage posthume. Etonnant... Le plus gainsbourien de nos poètes rock
préparait depuis un an cette autobiographie avec Bertrand Dicale. Le livre
était loin d’être achevé. Mais la teneur du récit et la sincérité des
entretiens représentent une somme captivante, parfois drôle, souvent émouvante,
qu’il fallait publier. L’ancien chanteur de Taxi Girl, remis en selle par
l’album « Crèvecœur » en 2004, raconte son éducation juive jusqu’à sa
conversion au christianisme. Il certifie son amour de la musique qui n’a
d’égale que sa grande faiblesse pour la dope et l’alcool. Ainsi soignait-il sa
« phobie sociale ». Mais au fil de cette confession habitée par la
foi, Darc s’avère moins sombre qu’on l’imaginait. Et surtout pas suicidaire.
LIRE
« Tout est permis mais tout n’est pas utile », D. Darc/B. Dicale, éd.
Fayard. 226 p., 18 €.
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