Le deuxième tome de la trilogie de Justin Cronin est
presque aussi épais que le premier. Et c’est tant mieux, parce qu’il tient toutes
ses promesses. Nous voici à nouveau plongés dans ce monde dévasté où règnent la
terreur et la désolation, où les viruls, ces monstres qui, comme les vampires,
se repaissent de sang humain, font leur loi. De nouveaux héros, survivants de
l’extrême, font leur apparition ; d’autres, l’énigmatique Amy et les siens en
tête, sont de retour alors qu’une nouvelle menace se fait jour : certains ont
réussi à s’adapter et, dirigés par l’horrible Horace Guilder, esclavagiste des
temps modernes, ont formé une vaste colonie ressemblant étrangement à un camp
de concentration… On se régale d’un scénario bien ficelé jusque dans ses
moindres détails, d’un sens de l’action et du rythme indéniable, d’une écriture
toujours aussi fluide. Si ce n’est qu’on attend déjà la suite avec impatience.
LIRE « Les
Douze », Justin Cronin, éd. Robert Laffont, 728 p., 23 €.
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